La K-Pop : Un Traitement de Faveur ?

La K-Pop est enfin connue mondialement, les fans de ce type de musique ont décuplé. Cette ascension

soudaine -du moins en France- est due au clip phénomène Idol du groupe BTS.

Avant cela déjà, le groupe de chanteurs était déjà très connu, et le business autour d’eux portaient de

beaux fruits. Les produits dérivés étaient vendus en masse, et le succès de ces coréens restait tenace,

toujours et encore.

Cependant j’ai dû remarquer quelques injustices dans le business de la K-Pop. Rassurez-vous, je ne

traiterai pas de théories du complot. Ceci est une étude de cas sur le classement socio-économique de

la K-Pop, et plus en particulier du groupe BTS.

BTS est formé en 2013, et fait son entrée dans le monde de la musique avec le titre No More Dream.

Son succès est immédiat : dès sa première semaine il apparaît dans le top 10 des artistes coréens. Le

groupe est de nombreuse fois récompensé et en 2017, montre qu’il fait sensation outre l’Asie, en

battant Justin Bieber aux Billboard Music Awards. À partir de ce moment là, sa côte de popularité

explose, et il bat nombre de records.

Comme toutes les célébrités, BTS a son lot de marchandise pour plaire aux fans, et les marchandises

fusent, souvent les prix sont baissés, présentés juste en dessous de l’article, appelant la personne

devant son écran qui recherchait un pull avec le logo de son groupe favori, sans pourtant vouloir trop

dépenser. C’est du business, ça marche comme ça. Cependant il y a quelque chose que beaucoup de

gens se demande : Pourquoi autant de succès ? Certes, le public aime ce que ce groupe fait.

Mais pourquoi ? Qu’ont-ils, en fait, de si spécial, qu’ont-ils de plus que les autres, ces chanteurs ?

Est-ce parce qu’ils sont présentés dans des clips époustouflants à chorégraphies énormément

travaillées ? Est-ce leur beauté singulière, signature de la riche Asie de l’Est ?

Est-ce la grâce de leur langue matérielle, bien que beaucoup de fois on les a entendu chanter en

anglais, ou même en japonais ?

BTS fait de la K-Pop. De la musique. Tout comme Kanye West fait du rap, ou Bruno Mars du RnB ; il
y a là un petit surcotage compréhensible : la nature humaine aime découvrir, mais a peur du nouveau.
Une fois initiée au nouveau, elle s’y intéresse, elle veut rechercher, en savoir plus, et c’est ainsi que le
monde est en ce moment autour de BTS, qui l’a bien remarqué d’ailleurs, et en profite gaiement.

Bien qu’il en profite, ce n’est pas correctement qu’il semble le faire, il y a plus de traitement de faveur
qu’avec n’importe quel artiste mondialement connu. Il y a par exemple, en France, la projection limitée du documentaire BTS : Burn The Stage dans les salles de cinéma (qui plus est, pas toutes), car seul le premier épisode est disponible gratuitement sur Youtube, le reste est payant, et visible seulement sur Youtube Red, plateforme inaccessible en Europe de manière légale. On peut dire que ça ne revient pas seulement dans les poches de BTS, en effet, les collaborateurs et ceux qui ont mis leur services à disposition pour le groupe gagnent aussi, mais tout tourne autour de BTS.

La K-Pop est un style comme les autres. Tôt ou tard elle finira par perdre en grade, tandis qu’un autre style prendra le dessus, sera plus tendance que les autres, et ainsi de suite, de décennie en décennie. Gardez en tête que perdre son œil critique n’est pas une bonne chose.

Merci d’avoir lu cet article !

Syni.