L'Art Se Libère

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mardi 22 novembre 2016

Instant poème #2


Aujourd’hui pour l'instant poème, il y a trois poèmes écrits par ma classe. Ces poèmes sont une réécriture du poème de Mohammed Dib "Port"

Il pleut ; le port bruit . Pourquoi suis-je ici
A regarder le blanc navire aussi ?
Les quais sont gris d'une foule immobile .
Le soleil pend à travers les fumées .
Que te faut-il ? Tu souffres à hurler .
Le paquebot parti , voici la ville .
Hiver partout , un cauchemar fait d'eau 
Et d'ennui drape a l'infini Bordeaux .
Et maintenant où seras-tu tranquille ?
C'est l'insondable où s'affole la pluie ; 
Passé midi , d'un coup il fait nuit .
Maintenant où vas-tu  chercher asile ?
Au cinéma , dans ce bar que tu vois
Plein de néon , de buveurs flous , de voix ?
L'insensé qui dit ces mots inutiles !

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Seul, en exil

Seul me promenant, le regard vague
je cherche où je suis 

Et maintenant où seras-tu tranquille ?

Autour de moi, je suis le seul à vivre
Personne ne me voie

Les quais sont gris d'une foule immobile

En exil, tu m'as abandonné
Tu ne viendras jamais me chercher

Le paquebot parti, voici la ville

Tu finiras par m'oublier
Je resterai là où je suis

Maintenant, où vas-tu chercher asile ?

En ville, je serai peut être moins anonyme

L’insensé qui dit ces mots inutiles !


Annaëlle

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Sombre vie, 2016

Il fait froid, mes pensées se troublent
Je ne comprend pas, pourquoi suis-je ici ?

Et maintenant où seras-tu tranquille ? 

Ces personnes à travers mon regard
Que penses-tu ? As-tu vu ce malheur qui se pose sur toi ?

Le paquebot parti, voici la ville.

Des regards de partout, la peur se fait sentir
Et de désespoir enroule mon avenir

Les quais sont gris d'une foule immobile.

C'est l'infini dans le fini
Le temps passe, la nuit fait place

Maintenant où vas-tu chercher asile ?

Au théâtre, où tu ne vois que de faux visages
Plein d'émotions, de mensonges, d'expressions...

L'insensé qui dit ces mots inutiles !

Célia

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Le sable; la mer calme : je me pers dans ce pays
Des bruits de flots se diffusent a mes tympans.

Les quais sont gris d'une foule immobile.

C'est une maladie qui nous mène à la solitude
Tombé à la mer, je fus emporté

Le paquebot parti, voici la ville.

Que fais-tu ? Empires tu mon cauchemar ?
L'exil ou la ville ?

Et maintenant où seras-tu tranquille ?

Pourquoi fais-tu cela ce jour là ?
Le vent souffle à deux ou trois pas. Que faire ?

Maintenant où vas-tu chercher asile ?

Que me dis-tu à travers ce nuage ?
Des fleurs, des cœurs, des rumeurs !

L'insensé qui dit ces mots inutiles ! 

Marie

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Puisse le pouvoir des livres et de l'imagination vous protéger. Merci à Annaëlle, Célia et Marie pour leurs poèmes. En attendant les vôtres,  je vous remercie de votre lecture



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